Grande victoire pour les enfants, les parents et le CSF

(Richmond, le 31 octobre 2012) Doter les francophones de la Colombie-Britannique des écoles dont ils ont besoin pour l’éducation de leurs enfants n’est pas une question de budget, mais une question de droit!

Tel est le point central du jugement qui a été rendu aujourd’hui par le juge Willcock de la Cour suprême de la Colombie-Britannique dans la requête qui opposait l’Association des parents de l’école Rose-des-vents et le Conseil scolaire francophone au ministère de l’Éducation de la province.

En rendant son jugement sur l’interprétation de l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés sur le droit des parents de cette école de faire éduquer leurs enfants dans des écoles comparables à celles du système anglophone de la province, le juge Willcock a statué que l’état de l’école Rose-des-vents était nettement inférieur à celui des autres écoles anglophones de Vancouver. Dans ce contexte, la cour a jugé que les francophones de cette province avaient le droit constitutionnel de décider de la grosseur et du nombre des écoles dont ils avaient besoin pour éduquer leurs enfants et qu’ils avaient le droit de gérer ces écoles.

La présidente du Conseil scolaire francophone de la C.-B., Madame Alexandra Greenhill, affirme que ce jugement est une grande victoire pour tous les enfants francophones de cette province. À court terme, Madame Greenhill affirme que le CSF va continuer de pousser le gouvernement provincial pour obtenir au moins deux nouvelles écoles dans le secteur Ouest de la ville. « Le jugement rendu aujourd’hui ne fait que renforcer les arguments que nous présentons depuis plusieurs mois pour obtenir ces écoles. »

La présidente de la Fédération des parents francophones de Colombie-Britannique, Madame Pauline Gobeil, se réjouit également de ce jugement. « Je suis très satisfaite du travail accompli conjointement avec le CSF dans ce dossier important pour les parents de Vancouver », explique Madame Gobeil. « Ce jugement va nous aider à poursuivre nos efforts dans la cause juridique d’envergure provinciale afin d’obtenir des écoles équivalentes aux anglophones dans toutes les régions ».

Mentionnons que ce jugement représente une étape importante dans la cause qui oppose le Conseil scolaire francophone de la C.-B., la Fédération des parents francophones et une trentaine de parents codemandeurs au ministère de l’Éducation pour obtenir la parité dans le domaine de l’éducation francophone dans la province. Une quinzaine d’autres écoles et sites scolaires francophones sont en jeu. Plusieurs éléments du jugement rendu aujourd’hui vont servir de jurisprudence dans la cause du CSF, de la FPFCB et des parents, qui sera entendue en 2013.

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