Deux semaines bien remplies

(Richmond, le 13 décembre 2013) Les deux premières semaines du procès du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique, de la Fédération des parents francophones et d’un groupe de parents codemandeurs contre le gouvernement de la Colombie-Britannique pour obtenir la parité en matière d’éducation en langue française dans cette province ont pris fin aujourd’hui.

Au cours des derniers jours, le Conseil scolaire francophone et la Fédération des parents francophones ont poursuivi la présentation d’une partie de la preuve portant sur l’iniquité en matière d’infrastructures scolaires dans plusieurs régions de la province, dont celles de Pemberton, de Nanaimo, de Sechelt, de Chilliwack, de Richmond et de Vancouver. De nombreux affidavits de parents ont été déposés devant la Cour pour démontrer que les écoles francophones de ces régions sont inadéquates et n’offrent pas une qualité d’infrastructures comparable à celle des écoles de langue anglaise et d’immersion des mêmes régions.

Le gouvernement de la Colombie-Britannique conteste cette preuve et entend déposer un rapport d’expert pour tenter de démontrer que les familles pouvant faire instruire leurs enfants dans les écoles publiques du CSF choisissent les écoles surtout pour des raisons culturelles et sociales, sans égard à la qualité ou à l’état des infrastructures scolaires. Le Conseil scolaire francophone et la Fédération des parents critiquent ce rapport, précisant que la méthodologie utilisée est erronée et que les conclusions du rapport ne tiennent pas compte de la réalité de nombreuses écoles du CSF.

Cette seconde semaine d’audience a permis au CSF et à la Fédération des parents de mieux cerner la position que le gouvernement entend défendre pour maintenir le statu quo en matière d’éducation francophone. La province insiste, en effet, pour expliquer que l’ensemble des installations scolaires du CSF doit être pris en considération par la Cour plutôt que l’examen de cas de régions ou d’écoles individuelles. (Ainsi, il semble que, pour le gouvernement, la situation des enfants de l’école de Pemberton, qui doivent se rendre en classe dans des installations portatives, situées dans un champ vaseux derrière une grande école de langue anglaise, est compensée par certaines des plus belles écoles du CSF situées ailleurs en province.)

Le procès en Cour suprême de la province va donc reprendre le 20 janvier 2014. Cette pause devrait permettre à la Cour de réviser les nombreux dossiers déposés jusqu’à présent et à se préparer pour la reprise des travaux en janvier.

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