Engager les élèves tout au long de l’année scolaire pour améliorer les climats scolaires
Empreintes en Colombie-Britannique est un projet né d’une collaboration entre le Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique (CSF), Ensemble, pour le respect de la diversité et le Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique (CJFCB).
Celui-ci s’inscrit dans la volonté du CSF de mettre en place des actions concrètes pour améliorer les climats scolaires, avec des initiatives qui favorisent la diversité, l’inclusion et le respect de la différence. Certains thèmes abordés concernent également l’orientation sexuelle et l’identité de genre.
Le projet Empreintes, développé par l’organisme Ensemble, pour le respect de la diversité, et mis en œuvre dans différentes provinces canadiennes, a ainsi pu être adapté en Colombie-Britannique afin de favoriser des milieux bienveillants et sécuritaires.
Comment ce projet se déroule-t-il dans les écoles ?
5 écoles participent cette année au projet Empreintes : les écoles Jules-Verne à Vancouver, Au-cœur-de-l’île à Comox, Pionniers-de-Maillardville à Port Coquitlam, Victor-Brodeur à Victoria et André-Piolat à North Vancouver. Au début de l’année scolaire, des ateliers de sensibilisation à la prévention de la violence et de l’intimidation ont été délivrés auprès des élèves de la 7e à la 12e année de ces écoles, par des formateurs de l’organisme Ensemble et par le CJFCB. Suite à ces ateliers, des élèves du CSF ont manifesté leur intérêt de prendre part aux comités Empreintes au sein de leurs écoles.
« Nous voulons que les jeunes s’impliquent, que cela vienne d’eux. Les élèves au sein des comités ont choisi des problématiques propres à leurs milieux. Certains ont ciblé le racisme, l’intimidation et d’autres, l’homophobie et le sexisme. Nous tenions, avec ce projet, à engager les élèves, avec une présence continue tout au long de l’année scolaire », indique Karine Boily, coordonnatrice santé et sécurité au CSF.
Un forum rassemblant les jeunes des comités a été organisé par le CJFCB, en collaboration avec le CSF, en décembre dernier, permettant aux jeunes des comités d’apprendre à se connaitre, de choisir leur thématique cible, de planifier leurs actions et de repartir avec des outils et des ressources.
Le 27 février prochain marquera la Journée du chandail rose. Quelles sont les actions prévues par les comités en février ?
Le comité de l’école des Pionniers-de-Maillardville (Port Coquitlam) célèbre le mois de l’histoire des Noirs avec plusieurs activités dont la dégustation d’un repas nigérien en collaboration avec le chef de l’école et une projection de film le jeudi 21 février. Parallèlement, le comité va installer des boîtes à suggestion d’activités pour réduire le stress des élèves.
Le comité de l’école Au-cœur-de-l’île (Comox) a travaillé sur la rumeur. Il prévoit également de travailler avec une enseignante pour organiser une activité sur les pensionnats autochtones.
Du côté de l’école Victor-Brodeur (Victoria), le comité souhaite inviter une ancienne élève qui travaille dans un domaine spécifique afin de lutter contre les stéréotypes liés aux métiers. Les élèves vont aussi contacter la Nation autochtone locale afin de pouvoir bénéficier d’une présentation sur leur culture.
Le comité de l’école André-Piolat (North Vancouver) souhaite créer une vidéo sur le suicide et prépare également une assemblée et des stands pour la Journée du chandail rose, le 27 février prochain.
Enfin du côté de l’école Jules-Verne (Vancouver), c’est l’organisation de deux conférences d’ici la fin de l’année qui occupe les élèves du comité.
FOCUS SUR LA DÉMARCHE EMPREINTES OBJECTIFS Ce projet vise à la fois les élèves et le personnel éducatif. Les élèves sont sensibilisés, ce qui suscite l’empathie, la solidarité et la responsabilisation. Ils sont outillés pour mener des actions concrètes et mobiliser. Par cette démarche, les élèves sont consultés sur des sujets qui les concernent directement. Enfin, les professionnels scolaires sont accompagnés dans la prise en compte des besoins et des opinions des élèves. IMPACT L’impact du projet est positif à la fois pour les élèves et au sein du milieu scolaire. En plus d’une plus grande ouverture d’esprit, les élèves sont fiers d’accomplir des actions positives et bienveillantes. Ils reçoivent également des formations. Ils deviennent ainsi plus actifs sur des enjeux propres à leurs milieux autour de ce projet qui mobilise l’ensemble de la population étudiante et du personnel. |
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